Lationamérica - Calle 13 (lire le français)

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Dans ces jours de tournée par Europe, une chanson (entre autres) résonne beaucoup dans mon âme, surtout quand je dois raconter et il me naît la nécessité de transmettre les diverses manières de voir le monde que nous avons dans notre Amérique. Je l'ai partagée déjà avec quelques uns dans mon anglais pénible et là je la mets en ligne en attendant peu à peu (avec de l'aide) d'ajouter quelques traduction comme je vous l’ai promis.

Conjunto: Calle 13  / Música: Latinoamérica. / Album: Entren los que quieran.
http://www.youtube.com/watch?v=DkFJE8ZdeG8

Español
Le français
Soy,
Soy lo que dejaron,
soy toda la sobra de lo que se robaron.
Un pueblo escondido en la cima,
mi piel es de cuero por eso aguanta cualquier clima.
Je suis,
Je suis ce que l’ont a laissé
Je suis les restes de ce que l’on a volé
Un peuple caché dans le sommet,
Ma peau est de cuir alors elle résiste n’importe quel climat.
Soy una fábrica de humo,
mano de obra campesina para tu consumo
Frente de frio en el medio del verano,
el amor en los tiempos del cólera, mi hermano.
Je suis une usine de fumée
Main d’ouvre paysanne pour ta consommation
Front de froid au milieu de l’été,
L’amour dans le temps du cholera, mon frère.
El sol que nace y el día que muere,
con los mejores atardeceres.
Soy el desarrollo en carne viva,
un discurso político sin saliva.
Le soleil qui naît et le jour qui meurt,
Avec les meilleurs tombers de soleils ;
Je suis  le développement  en chaire vive,
Un discours politique sans salive. 
Las caras más bonitas que he conocido,
soy la fotografía de un desaparecido.
la sangre dentro de tus venas,
soy un pedazo de tierra que vale la pena.
Les visages plus jolis que j’ai rencontré,
Je suis la photo d’un disparu,
Le sang dans tes veines,
Je suis un morceau de terre qui vaut la peine.
Una canasta con frijoles,
soy Maradona contra Inglaterra anotándote dos goles.
Soy lo que sostiene mi bandera,
la espina dorsal del planeta es mi cordillera.
Un panier de haricots,
Je suis Maradona contre l’Angleterre en te marquant deux buts.
Je suis ce qui tient mon drapeau,
L’épine dorsale de la planète c’est ma cordillère.
Soy lo que me enseño mi padre,
el que no quiere a su patria no quiere a su madre.
Soy América Latina,
un pueblo sin piernas pero que camina.
Je suis ce qui m’a appris mon père
Celui que n’aime pas sa patrie, n’aime pas sa mère.
Je suis l’Amérique Latine,
Un peuple sans jambes mais que marche
Tú no puedes comprar al viento.
Tú no puedes comprar al sol.
Tú no puedes comprar la lluvia.
Tú no puedes comprar el calor.
Tú no puedes comprar las nubes.
Tú no puedes comprar los colores.
Tú no puedes comprar mi alegría.
Tú no puedes comprar mis dolores.
(Bis)
Tu ne peux pas acheter le vent.
Tu ne peux pas acheter le soleil.
Tu ne peux pas acheter la pluie.
Tu ne peux pas acheter  la chaleur.
Tu ne peux pas acheter les nuages.
Tu ne peux pas acheter les couleurs.
Tu ne peux pas acheter la joie.
Tu ne peux pas acheter mes douleurs.
(Bis)
Tengo los lagos, tengo los ríos.
Tengo mis dientes pa` cuando me sonrío.
La nieve que maquilla mis montañas.
Tengo el sol que me seca y la lluvia que me baña.
J’ai les lacs, j’ai les rivières.
J’ai mes dents quand je souri.
La neige qui maquille mes montagnes.
J’ai le soleil qui me sèche et la pluie qui me lave.
Un desierto embriagado con peyote
un trago de pulque para cantar con los coyotes,
todo lo que necesito.
Tengo a mis pulmones respirando azul clarito.
Un désert ivre de peyotl
Une gorgée de pulque pour chanter avec les coyotes, tout ce que je nécessite  
J’ai mes poumons qui respirent le bleu clair
La altura que sofoca.
Soy las muelas de mi boca mascando coca.
El otoño con sus hojas desmalladas.
Los versos escritos bajo la noche estrellada.
La hauteur qu’étouffe.
Je suis les dents de ma bouche mâchant la coke,
L’automne avec ses feuilles évanouis
Les vers écrits sous la nuit étoilée.
Una viña repleta de uvas.
Un cañaveral bajo el sol en Cuba.
Soy el mar Caribe que vigila las casitas,
Haciendo rituales de agua bendita.
Une vigne remplie des raisins
Une cannaie sous le soleil de Cuba,
Je suis la mer Caribe que garde les petites maisons en faisant des rituels avec d’eau bénie.
El viento que peina mi cabello.
Soy todos los santos que cuelgan de mi cuello.
El jugo de mi lucha no es artificial,
Porque el abono de mi tierra es natural.
Le vent qui coiffe mes cheveux
Je suis tous les saints qui pendent de mon cou
Le jus de ma lutte n’est pas artificiel
Parce que l’engrain de ma terre est naturel.
Tú no puedes comprar al viento.
Tú no puedes comprar al sol.
Tú no puedes comprar la lluvia.
Tú no puedes comprar el calor.
Tú no puedes comprar las nubes.
Tú no puedes comprar los colores.
Tú no puedes comprar mi alegría.
Tú no puedes comprar mis dolores.
Tu ne peux pas acheter le vent
Tu ne peux pas acheter le soleil.
Tu ne peux pas acheter la pluie.
Tu ne peux pas acheter  la chaleur.
Tu ne peux pas acheter les nuages.
Tu ne peux pas acheter les couleurs.
Tu ne peux pas acheter la joie.
Tu ne peux pas acheter mes douleurs..
Você não pode comprar o vento
Você não pode comprar o sol
Você não pode comprar chuva
Você não pode comprar o calor
Você não pode comprar as nuvens
Você não pode comprar as cores
Você não pode comprar minhafelicidade
Você não pode comprar minha tristeza.
Tu ne peux pas acheter le vent
Tu ne peux pas acheter le soleil.
Tu ne peux pas acheter la pluie.
Tu ne peux pas acheter  la chaleur.
Tu ne peux pas acheter les nuages.
Tu ne peux pas acheter les couleurs.
Tu ne peux pas acheter la joie.
Tu ne peux pas acheter mes douleurs.
No puedes comprar el sol.
No puedes comprar la lluvia.
(Vamos caminando, vamos caminando.
Vamos dibujando el camino)
No puedes comprar mi vida.
(Vamos caminando)
LA TIERRA NO SE VENDE.
Tu ne peux pas acheter le soleil.
Tu ne peux pas acheter la pluie,
On marche, nous marche, On marche en dessinant le chemin)
Tu ne peux pas acheter ma vie.
 (On marche).
LA TERRE NE SE VEND PAS.
Trabajo en bruto pero con orgullo,
Aquí se comparte, lo mío es tuyo.
Este pueblo no se ahoga con marullos,
Y si se derrumba yo lo reconstruyo.
Du travail brut mais fier
Ici on partage, le mien est tien,
Ce peuple ne se noie pas dans le boucan
Et si s’effondre je le reconstruis.
Tampoco pestañeo cuando te miro,
Para que te acuerdes de mi apellido.
La operación cóndor invadiendo mi nido,
¡Perdono pero nunca olvido!
Oye!!
Je ne bronche pas quand je te regarde,
Pour que tu te rappelles de mon nom.
L’opération Condor qui envahi mon nid,
Je pardonne mais je n’oublie jamais,
Ecoute !!!!
(Vamos caminando)
Aquí se respira lucha.
(Vamos caminando)
Yo canto porque se escucha.
(On marche)
Ici on respire la lutte.
(On marche)
Je chante parce que ça s’entend. 
(Vamos dibujando el camino)
Aquí estamos de pie
¡Que viva La América!
(On marche en dessinant le chemin)
Ici on est debout
! Vive l’Amérique ! 
No puedes comprar mi vida.
Tu ne peux pas acheter la vie. 

Traducción: Rory Alejandra Rojas




El amor en los tiempos de cólera: Obra de Gabriel García Marquez 

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